Je rendis visite au patient qui était affecté d’un adénocarcinome stéatosant du côlon ascendant, au début de janvier 2000.
La condition du patient était très critique au point qu’en décembre 1999, il avait reçu deux transfusions sanguines parce qu’il avait un taux en hémoglobine de 6 mg.
La thérapie commença au début de janvier avec une diète appropriée et du bicarbonate de sodium pris oralement.
Quelques jours plus tard, l’intestin commença à se recanaliser et à évacuer normalement. Le patient s’améliora constamment, et plus tard atteint même des paramètres hématochimiques normalisés (hémoglobine et CEA). Malgré l’optimisme devant les résultats qui avaient été réalisés, le patient fut averti des dimensions de la néoplasie qui ne pouvait pas être éliminée par administration orale seule, à la fois parce que, avec cette procédure, seule une canalisation à peine suffisante pouvait être obtenue et parce que le bicarbonate de sodium ne peut être utilisé pendant des périodes excessivement étendues.
Il fut de ce fait décidé de programmer un cycle qui commencerait à la fin avril et finirait début mai (que l’on pourrait répéter plusieurs fois). Le cycle consista en administrations endoluminales de solutions de bicarbonate de sodium par endoscopie.

L’intention était d’amplifier l’effet destructeur sur les colonies fongiques (le Candida) qui causait le développement de la masse tumorale. Les examens endoscopiques du 26 avril 2000 montraient que la masse tumorale obstruait le lumen intestinal (Fig. 1).
Le Candida (après le “lavage” de l’épithélium à l’eau) est bien visible (Fig.2). Une réduction dramatique était évidente (Fig.3) après un jour d’administration et cela fut confirmé ultérieurement les jours suivants (Fig.4).
Les endoscopies de ce fait montrent que les champignons (le Candida) étaient l’élément causal des masses tumorales.

Il est en fait possible de les voir au niveau subépithélial après enlèvement du sang avec la solution physiologique, en raison de leur couleur blanchâtre. De plus, la technique d’aspersion directe avec du bicarbonate de sodium démontre avec certitude que c’est la seule substance capable de détruire les colonies fongiques colonisant les tissus et qui engendrent divers types de tumeurs. Il convient de souligner que l’action du bicarbonate de sodium a lieu non seulement en tant que correction de l’acidose, mais aussi en raison de sa capacité spécifique (qui n’est pas possédée par d’autres composés basiques) à détruire les colonies fongiques.
Il agit par destruction des connexions – les ponts intercellulaires qui existent entre les cellules fongiques – les empêchant ainsi de communiquer et de constituer un corps commun contre le système immunitaire. De cette manière, les cellules fongiques qui sont individuellement exposées aux mécanismes de défense de l’hôte, peuvent être aisément et rapidement phagocytées.
Le bicarbonate permet à l’immunité humorale de redevenir efficace et de désintégrer les colonies, favorisant ainsi la cicatrisation des tissus. La réaction immunitaire est impuissante face à des colonies déjà si vastes qu’elles ne peuvent pas être intimement pénétrées et de ce fait désintégrées.
Le mystère total de l’enracinement des champignons et de la cause du cancer est ici même – dans la décroissance de l’efficacité, jusqu’à extinction, des capacités de défense humorales de l’hôte quand les colonies réussissent à conquérir suffisamment de terrain et à s’étendre suffisamment.

Le bicarbonate de sodium a la capacité de réactiver complètement les fonctions défensives de l’organisme.
Cette action explique les cas de réversibilité et de guérison des tumeurs qui se produisent pour des raisons diverses : thérapeutiques, diète, environnement lorsque les cellules fongiques réduites à la taille d’une colonie pas suffisamment large ni consolidée peuvent passer par des changements qui les rendent capables d’être attaquées individuellement. C’est la clé de l’interprétation de la formation du cancer qui peut se développer uniquement s’il réussit à passer les défenses de l’immunité humorale.
Ce n’est possible qu’avec la convergence de tous les facteurs invoqués d’habitude – conflits spirituels, stress, toxicose endogène et exogène, mauvaise nourriture, malnutrition et d’autres – qui agissent pendant une période donnée sur un tissu ou un organe cible donnés.

  • Figure 1. Coloscopie du 26 avril 2000
  • Figure 2. Coloscopie du 26 avril 2000 (après le “lavage”)
  • Figure 3. Coloscopie du 27 avril 2000.
  • Figure 4. Coloscopie du 5 mai 2000.

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