La question que de nombreuses personnes se posent, c’est pourquoi, après tant d’années d’études et de recherches, le cancer n’a pas encore été vaincu?
Le problème est en fait scientifique, mais selon moi, c’est davantage encore un problème de nature sociale et culturelle car il reflète la structure même de la connaissance au niveau mondial – une structure qui empêche la liberté de penser et la créativité qui sont en mesure de trouver les bonnes solutions.
La structure politisée des universités et des ordres professionnels qui sont organisés comme des castes, avec des financements qui ne proviennent que d’institutions établies qui sont souvent momifiées, et le monopole de l’information détenu par par les pouvoirs politiques et culturels existants, voilà tous les éléments qui empêchent les esprits les plus créateurs et les plus fertiles de la société d’avoir la moindre chance d’explorer de nouveaux chemins.
Cette attitude sociale fossilisée force des populations entières à survivre en état de peur et de souffrance chroniques quand on arrive à cette maladie – le cancer – qui pourrait être facilement vaincue.
Il y a un certain temps, une patiente atteinte de cancer rechercha mon aide. Alors que je lui expliquais ma théorie de l’origine fongique du cancer, elle fit le commentaire suivant : “Cette perspective me laisse au moins la dignité d’être malade. Une infection, c’est une chose que l’on peut comprendre.”
