Thérapie du Cancer selon le Dr. Simoncini – Le Dr. Simoncini écrit

Mon idée est que le cancer ne dépend pas de causes mystérieuses (génétiques, immunologiques ou autoimmunologiques) comme l’oncologie officielle le propose, mais qu’il provient d’une simple infection fongique, dont le pouvoir destructeur sur les tissus profonds est actuellement sous-estimé.

Prémisses
Le travail ici présenté est basé sur la conviction, soutenue par de nombreuses années d’observation, de comparaison et d’expériences, que la cause nécessaire et suffisante des tumeurs doit être recherchée dans le vaste monde des champignons, les micro-organismes les plus adaptables, agressifs et évolués, connus dans la nature. J’ai essayé de nombreuses fois d’expliquer cette théorie à des institutions de pointe engagées dans les problèmes du cancer (le Ministère de la Santé, l’Association de médecine oncologique italienne, etc.) en m’expliquant sur ma pensée, mais j’ai été écarté en raison de l’impossibilité d’exposer mes idées dans un contexte conventionnel. Un auditoire, différent, international, représente la possibilité de partager une vision de la santé, qui diffère de ce qui est largement accepté par la communauté médicale d’aujourd’hui, soit officiellement soit dans les coulisses. Il y a une opposition entre les idéaux médicaux hippocratiques et allopathiques. La position allopathique a le désavantage de son incapacité à considérer l’individu comme un tout. De ce fait, elle porte en elle toutes les distorsions et aberrations qu’un tel point de vue entraîne (spécialisation excessive, agressivité thérapeutique, superficialité, nocivité,etc.) L’autre approche au contraire va dans une direction où elle devient trop générique, non scientifique et dépourvue de perspicacité thérapeutique. La position que je soutiens représente à l’opposé un point de rencontre entre ces deux conceptions de la santé car, du point de vue conceptuel, elle sublime les valeurs des deux et leur ajoute quelque chose, tout en mettant en lumière la manière dont ces deux conceptions sont victimes d’un langage conformiste commun. L’hypothèse d’une étiologie fongique des maladies dégénératives chroniques, capable de créer un lien entre les qualités éthiques de l’individu et le développement des pathologies spécifiques, réconcilie les deux orientations (allopathique et holistique) de la médecine. Cette hypothèse se trouve donc être une excellente candidate pour devenir l’élément manquant de la psychosomatique qu’a recherché, mais jamais trouvé, le père de la psychosomatique, Wiktor Von Weisacker. En considérant les dimensions biologiques des champignons, par exemple, il est possible de comparer leurs différents degrés de pathogénicité selon la condition des organes, des tissus et des cellules de l’organisme hôte, condition qui, à son tour, dépend du comportement de l’individu.

Chaque fois que les capacités de récupération d’une structure psychophysique sont dépassées, elle encourt une exposition inévitable – même si l’on considère des cofacteurs accidentels possibles à l’agression (éventuellement aux dimensions les plus petites) – à ces agents externes qui autrement ne seraient pas nocifs. En présence d’une connexion indubitable entre le moral du patient et la maladie, il n’est plus légitime de séparer les deux domaines (allopathique et naturopathique) qui sont tous deux indispensables pour améliorer la santé des individus. La séparation platonicienne de l’esprit et du corps en l’homme, responsable du caractère mécaniste et matérialiste présent de la médecine d’aujourd’hui est périmée. De même que l’est la position pessimiste kantienne concernant l’intégration des côtés rationnels et émotionnels de l’homme (“le ciel étoilé en dehors de moi, la loi morale en moi”), qui engendre la myopie actuelle de l’épistémologie médicale d’aujourd’hui. Avec de tels cadres cognitifs périmés surviennent inévitablement toutes les positions mentales qui soutiennent des présupposés restrictifs et limitatifs de même nature.


Le Candida albicans : la cause nécessaire et suffisante du cancer Quand on fait face au problème médical contemporain le plus pressant, la première chose à faire est d’admettre que nous ne connaissons pas encore sa cause réelle. Quelle que soit la manière dont le traitent à la fois la médecine officielle et la médecine alternative, une aura de mystère entoure encore son processus de genèse réel. La tentative de dépasser l’impasse actuelle doit de ce fait traverser nécessairement deux phases : une phase critique qui met à jour les limitations présentes de l’oncologie et une phase constructive capable de proposer un système thérapeutique fondé sur un nouveau point de départ. Selon les formulations les plus récentes de la philosophie scientifique, qui suggère une approche allant à l’encontre des inductions quand il est impossible de trouver une solution avec les outils conceptuels communément acceptés, une seule formulation logique émerge, le refus du principe oncologique qui suppose que le cancer est engendré par une anomalie de la reproduction cellulaire. Cependant, si l’hypothèse fondamentale de l’anomalie de la reproduction cellulaire est remise en question, il apparaît clairement que toutes les théories qui sont basées sur cette hypothèse sont inévitablement défectueuses.

Il en découle qu’à la fois le processus autoimmunologique, selon lequel les mécanismes de défenses du corps contre les agents externes retournent leur capacité de destruction contre les constituants internes du corps, et l’anomalie de la structure génétique impliquée dans le développement de cette autodestruction, sont inévitablement disqualifiés. De plus, la tentative de construire des théories à propos de causes multiples qui auraient un effet oncogène sur la reproduction cellulaire, ressemble à un écran de fumée, derrière lequel il n’y a rien d’autre qu’un mur. Ces théories proposent des causes infinies qui sont plus ou moins associées les unes aux autres et cela signifie en réalité qu’aucune cause valide n’a été trouvée. Invoquer tout à la fois le tabac, l’alcool, les substances toxiques, l’alimentation, le stress, des facteurs psychologiques, etc., sans un contexte proprement défini, n’amène que confusion et résignation et crée encore plus de mystifications autour d’une maladie qui pourrait bien se révéler plus simple qu’on ne la dépeint.

Pour avoir une information de fond, il est important de revoir l’image des influences génétiques présumées dans le développement des processus du cancer tels qu’ils sont décrits par les biologistes moléculaires. Ce sont là des scientifiques qui réalisent des recherches sur de petits mécanismes cellulaires, mais qui, dans la vie réelle, ne voient jamais de patients. Tous les systèmes médicaux actuels sont basés sur ces recherches et il en est de même malheureusement de toutes les thérapies actuellement entreprises. L’hypothèse principale d’une causalité génétique des néoplasies se réduit essentiellement au fait que les structures et le mécanisme en charge de l’activité cellulaire reproductive normale deviennent, pour des causes indéfinies, capables d’un comportement autonome sans rapport avec l’économie tissulaire globale. Les gènes qui, normalement, ont un rôle positif dans la reproduction cellulaire sont alors qualifiés de manière imprécise de protooncogènes, ceux qui inhibent la reproduction cellulaire sont appelés gènes suppresseurs ou gènes récessifs. A la fois des facteurs cellulaires endogènes (jamais démontrés) et exogènes – c’est-à-dire les éléments carcinogènes que l’on invoque habituellement – sont tenus pour responsables de la dégénérescence néoplasique des tissus. Dans le traité de J. H. Stein ( Internal Medicine, Mosby Year Book Inc. 1994, St Louis, Missouri, 4e édition), on rapporte les choses suivantes : Les signaux mutagènes, provenant du microenvironnement ou d’autres zones plus distantes, sont transmis aux cellules par des structures réceptrices nombreuses associées à la membrane plasmatique. Parmi ces structures, celles qui ont été étudiées avec le plus de soin sont les récepteurs ayant un domaine externe pour un ligand, un domaine transmembranaire et un domaine cytoplasmique avec une activité thyrosynkinase.

En dehors de ceux-ci, on pense qu’il y a au moins 7 classes distinctes de molécules qui participent à la transmission du signal mutagène : 1/ des récepteurs couplés aux protéines G ; 2/ des canaux ioniques ; 3/ des récepteurs ayant une activité guanilcyclase intrinsèque ; 4/ des récepteurs pour de nombreuses lymphokines, des cytokines et des facteurs de croissance (interleukine, érythropoïétine, etc.) 5/ des récepteurs pour l’activité phosphothyrosine phosphorylase 6/ des récepteurs nucléaires appartenant à la famille supergénique du récepteur des hormones œstrogènes stéroïdales et thyroïdales. 7/ Pour finir, un nombre croissant de tests suggèrent que les molécules d’adhésion exprimées à la surface des cellules communiquent avec le microenvironnement de manière à produire de très importantes conséquences pour la croissance et la différenciation cellulaires. En partant d’une analyse très superficielle de cette image oncologique présupposée, il apparaît cependant très clairement que l’affirmation de cette hyperactivité génétique irrépressible, engendrée par des éléments qui semblent presque se tapir dans le royaume du sinistre et du monstrueux et qui de ce fait suggèrent l’existence de Dieu sait quel mécanisme abyssal qui ne peut être déchiffré que par des mécanismes conceptuels également abyssaux – il est clair que tout ceci, donc, ne peut rien faire de plus que dévoiler la stupidité abyssale qui est à la base de cette manière de concevoir les choses. Ce qui est encore plus sérieux, c’est le fait que personne dans les établissements de santé actuels ne semble remettre en question les stupidités ci-dessus mentionnées. Tous ceux qui travaillent dans ce domaine ne peuvent rien faire d’autre que répéter la litanie monotone des anomalies de la reproduction cellulaire sur une base génétique. Puisque, dans cet état des choses, la théorie médicale actuelle démontre une pauvreté et une superficialité qui sont de fait abyssales, il est mieux de scruter de nouveaux horizons à l’aide de nouveaux instruments conceptuels qui soient capables de mettre à jour une étiologie réelle et unique.

Après tant d’années d’échecs et de souffrances, il est temps de rajeunir les esprits avec de nouvelles sèves productives. Des arguments tels que ces facteurs génétiques complexes et mystérieux, cette capacité de reproduction monstrueuse d’une entité pathologique capable de désagréger les tissus, l’idée qu’il y a une tendance implicite et ancestrale de l’organisme humain à dévier dans le sens de son autodestruction, ces arguments donc, et d’autres semblables épicés d’un nombre exponentiellement croissant de “si” et de “peut-être”, tout cela a davantage le parfum d’une association de pensée libre et délirante que celui d’un discours scientifique sain. Dès que les perspectives oncologiques actuelles auront été réfutées, il sera cependant légitime de se demander comment on doit classer les succès réalisés par la médecine officielle et les médecines alternatives. A cette fin, il est utile de se rappeler que l’épistémologie contemporaine a démontré que si les contributions à la causalité des éléments contextuels et cotextuels d’un théorie ne peuvent pas être définis, il sont de fait aléatoires, spécialement dans le domaine ultradimensionnel, c’est-à-dire dans la dimension microscopique. En termes pratiques, cela signifie que des faits positifs ou des données qui sont considérés comme des preuves quand ils concernent un principe de base (par exemple, les anomalies de la reproduction cellulaire ci-dessus mentionnées) et de ce fait obtenus en utilisant un nombre limité de variables par rapport à la complexité de la maladie humaine, ne peuvent pas être considérés avec confiance, car ils ne fonctionnent que d’après les fonctions hypothétiques initiales. Là où, en fait, nous admettons la possibilité d’améliorations ou de guérisons, il n’est pas admissible du point de vue logique de les attribuer à telle ou telle méthode de soin ou à encore une autre moins officielle, car il n’est pas possible de spécifier et d’inclure toute (ou la majorité) des composantes qui sont en jeu dans l’objet homme,et les conditions de certitude ne peuvent exister. Paradoxalement, l’effet positif possible de l’un ou l’autre de ces systèmes thérapeutiques pourrait dériver d’éléments qui n’étaient pas prévus et qui étaient inconnus de tous. Ces éléments, en outre, pourraient être influencés ou déterminés dans une certaine mesure par d’autres. Nous pourrions alors nous retrouver dans une position où chacun de son plein droit aurait le droit de soutenir son point de vue, sans connaître les raisons réelles de ses succès.

En ce cas, alors, même l’expérimentation la plus rigoureuse prendrait un caractère fictionnel plutôt que la fonction d’établir une vraie correspondance avec la réalité et le résultat final serait un pétition de principe stérile. Si nous mettons complètement de côté le cadre conceptuel de l’oncologie contemporaine avec toutes ses variables interprétatives de caractère génétique, immunologique et toxicologique, ce qui nous reste comme seule voie logique et praticable est le domaine des maladies infectieuses, à voir et à reconsidérer avec un œil différent, contrairement à ce qui a été le cas jusqu’ici.
Deux considérations soutiennent cette conclusion. L’une est de nature historique et l’autre épistémologique. La première dérive du fait que, dans l’approche thérapeutique du patient, l’amélioration de la qualité, qui représente la possibilité d’une guérison réelle pour le patient, a été déterminée presqu’exclusivement par le développement de la microbiologie. La seconde dérive de l’analyse de l’espérance de vie qui s’est mise en place ces dernières décennies, espérance qui, comme elle est associée à un inévitable changement de sthénicité chez les individus, peut être considérée hypothétiquement comme facteur déterminant dans le développement des pathologies infectieuses atypiques. Pour trouver l’ens morbi carcinogène dans une perspective microbiologique, il paraît utile de revenir aux concepts taxonomiques de base de la biologie, où nous pouvons constater, incidemment, qu’il y a beaucoup d’indécision et d’indétermination. Dès le dix-neuvième siècle, le biologiste allemand Ernst Haeckel (1834-1919), en partant du concept linnéen (37) qui établissait qu’il y a deux grands royaumes pour tous les êtres vivants – celui des végétaux et celui des animaux – rapportait des difficultés à y classer tous ces organismes microscopiques qui, en raison de leurs propriétés et de leurs caractéristiques, ne pouvaient pas être mis soit dans le royaume animal soit dans le royaume végétal. Il proposa, de ce fait, un troisième royaume, qu’il appela Protistes.
“Ce monde vaste et complexe va d’entités pourvues d’une structure subcellulaire – et ici nous sommes aux limites de la vie – telles que les virus et les viroïdes jusqu’aux mycoplasmes – à d’autres organismes d’une organisation plus élevée : les bactéries, les actinomycètes, les myxomycètes, les champignons, les protozoaires et, si nous voulons, même certaines algues microscopiques.”


L’élément commun de tous ces organismes est leur système nourricier qui, à quelques exceptions, utilise l’absorption directe de composés organiques solubles. Cela les différencie des animaux, qui se nourrissent eux-mêmes en ingérant des matériaux organiques solides qui sont transformés par des processus digestifs, et des végétaux qui synthétisent leur substance organique à partir de composés minéraux par utilisation de l’énergie lumineuse.
Plus perfectionnée, la tendance actuelle des biologistes est d’adopter le concept de Troisième Royaume. Certains vont même plus loin, en défendant l’idée que les champignons devraient être placés dans une classification différente.
O. Verona dit que :“Si nous mettons dans le premier royaume les organismes pluricellulaires pourvus de capacités photosynthétiques (les plantes) et dans le second les organismes non pourvus de pigmentation photosynthétique (les animaux) – tous deux formés de cellules avec des noyaux distincts (eucaryotes),et si, de plus, nous mettons dans un autre règne (les Protistes) les organismes monocellulaires dépourvus de chlorophylle et avec des cellules privés de noyau distinct (les Procaryotes), les champignons peuvent constituer un règne à eux seuls parce qu’ils sont dépourvus de pigments photosynthétiques, qu’ils sont mono mais aussi pluricellulaires et, parfois, possèdent des noyaux distincts.”

De plus, à la différence des autres micro-organismes, ils possèdent une propriété curieuse, celle d’avoir une structure microscopique de base (les hyphes) et en même temps, une tendance à atteindre des dimensions remarquables (même plusieurs kilogrammes) tout en gardant inchangée leur capacité à s’adapter et à se reproduire à n’importe quelle taille. De cette manière, ils ne peuvent pas proprement être considérés comme des organismes mais comme des agrégats de cellules d’une sorte particulière avec un comportement organismique, car chacune des cellules garde son potentiel de survie et de reproduction intact et indépendant de la structure à laquelle elle appartient. De ce fait, il est clair qu’il est très difficile d’identifier de telles réalités vivantes complexes dans tous leurs processus biologiques.
Cela vaut la peine de s’arrêter pour examiner en plus grande profondeur ce monde étrange avec ses caractéristiques particulières, tout en tentant d’en souligner les éléments qui, d’une certaine manière, touchent à la problématique de l’oncologie. 1) Les champignons sont des organismes hétérotrophes (ils dépendent de nourritures déjà prêtes) – et de ce fait ils ont besoin de composés préformés pour obtenir leur carbone et leur azote. Les carbohydrates simples (par exemple les monosaccharides comme le glucose, le fructose et le mannose) sont les sucres qu’ils utilisent le plus. Cela signifie que, dans leur cycle de vie, ils dépendent pour leur nutrition des autres êtres vivants qu’ils doivent exploiter de diverses manières à la fois d’une manière saprophyte (ils s’en nourrissent par l’intermédiaire de leurs déchets organiques) et d’une manière parasite (en s’attachant directement aux tissus de leurs hôtes). 2) Ils sont classés en eumycètes avec une reproduction sexuelle (ce sont alors les champignons parfaits) et en deutéromycètes avec une reproduction asexuée qui ne dérive pas d’un processus de fécondation. Dans les deux cas, le cycle de reproduction a lieu grâce à des spores unicellulaires ou pluricellulaires.

La complexité extrême du panorama de la reproduction des champignons est extrêmement intéressante, parce que leur polymorphisme même met en lumière une telle variété biologique que nous pouvons en inférer une adaptabilité illimitée et de ce fait une potentialité pathogène sans limite. De cette manière, la grande variété de leurs manifestations reproductives (sexuelle, asexuée, bourgeonnement, qui toutes peuvent être observées chez un seul mycète) combinée avec une grande variété morphostructurelle des organes reliés, est adaptée à la création de spores auxquelles la continuité et la dissémination de l’espèce est confiée.
3) Il est souvent possible d’observer un phénomène particulier appelé hétérocaryose en mycologie, qui se caractérise par la coexistence de noyaux normaux et mutés dans des cellules qui ont entrepris une fusion hyphale. Aujourd’hui il y a un grand souci chez les phytopathologistes à propos de la formation d’individus tout à fait différents de leurs parents et qui a lieu par des cycles de reproduction qualifiés de parasexuels.
Le vaste usage de médicaments phytopathologiques a en fait souvent causé des mutations dans le noyau de nombreux parasites fongiques avec pour conséquence la formation d’hétérocaryons parfois particulièrement virulents dans leur pathogénicité.
4) En tant que parasites, les champignons peuvent développer des structures spécialisées comme des rostres de taille variable à partir des hyphes (les implantations de base). Ces structures en rostres rendent la pénétration possible de leur hôte.
5) La production de spores peut être si abondante que chaque cycle comprend toujours des dizaines, des centaines et même des milliers de millions d’éléments qui peuvent être dispersés à une distance remarquable de leur point de départ. Un petit mouvement, par exemple, est suffisant pour provoquer leur dispersion immédiate.
6) Les spores possèdent une très forte résistance aux agressions externes, car elles sont capables de rester dormantes pendant de nombreuses années si les conditions environnementales le dictent tout en préservant intact leur potentiel régénérateur.
7) Le coefficient de développement des apex hyphaux (leurs extrémités) après la germination est extrêmement rapide (100 microns par minute dans un environnement idéal) avec une capacité à produire des branches et ainsi à faire apparaître de nouvelles régions à apex, ce qui dans certains cas prend seulement de 40 à 60 secondes.
8) La forme du champignon n’est jamais définie, car elle est imposée par l’environnement en lequel celui-ci se développe.
Il est possible d’observer, par exemple, le même mycélium existant sous la forme de simples hyphes isolées dans un environnement liquide ou existant en agrégats de plus en plus solides et compacts jusqu’à la formation de pseudo-parenchymes (stromas ou structures de soutien), de filaments mycéliaux et de cordons (rhizomorphes).
De même, il est possible d’observer les mêmes formes chez différents champignons lorsqu’ils doivent se conformer au même environnement (le phénomène est usuellement appelé dimorphisme).
9) La substitution partielle ou totale de substances nourricières induit de fréquentes mutations chez les champignons et cela témoigne de leur adaptabilité marquée à tous les substrats.
10) Quand se manifestent des conditions de nutrition précaires, de nombreux champignons y répondent par fusion hyphale (entre champignons voisins de la même espèce), ce qui leur permet d’explorer les matériaux disponibles plus facilement et avec des processus physiologiques plus complets. Cette propriété, qui substitue la coopération à la compétition, distingue les champignons des autres micro-organismes. Pour cette raison, certains biologistes les qualifient d’organismes sociaux.
11) Quand une de leurs cellules devient vieille ou est endommagée (par exemple, en présence de substances toxiques ou de médicaments), de nombreux champignons dont les cloisons intercellulaires sont pourvues de pores, réagissent par mise en place d’un processus de défense appelé flux protoplasmique par lequel ils transfèrent à la fois le noyau et le cytoplasme de la cellule endommagée à une cellule saine tout en préservant leur potentiel biologique qui reste inaltéré.
12) La manière dont est régulé le développement des ramifications hyphales est inconnu. Il se manifeste soit par un développement rythmique, soit par apparition de secteurs qui, tout en étant issus du système hyphal, sont néanmoins autorégulés, c’est-à-dire qu’ils sont indépendants de la régulation et du comportement du reste de la colonie.
13) Les champignons sont capables de réaliser un nombre infini de modifications à leur propre métabolisme pour vaincre les mécanismes de défense de leurs hôtes. Elles consistent en actions plasmatiques ou biochimiques aussi bien qu’en augmentations volumétriques (hypertrophie) ou multiplication du nombre (hyperplasie) des cellules affectées.
14) Ils sont dotés d’une telle agressivité qu’ils attaquent non seulement les plantes mais aussi les tissus animaux, les vivres et même d’autres champignons aussi bien que des protozoaires, des amibes et des nématodes.

Leur chasse aux nématodes, par exemple, met en place des modifications hyphales spéciales qui constituent de véritables pièges mycéliaux, qui peuvent être entrecroisés, visqueux ou en forme d’anneaux. Ces pièges immobilisent les vers qui sont ensuite envahis par les hyphes. Dans certains cas, le pouvoir agressif des champignons est si grand qu’il permet à un anneau cellulaire composé de seulement trois unités d’entourer, d’emprisonner et de tuer une proie dans un temps très court en dépit de son agitation incessante.
D’après les courtes notes données ci-dessus, il semblerait donc approprié de prêter plus d’attention au monde des champignons qui, nous l’avons vu, sont des êtres vivants représentant une strate de passage entre les plantes et les animaux. On doit leur accorder une attention spéciale si on considère que les biologistes, et aussi les microbiologistes, quand on fait appel à eux pour interpréter ou décrire la forme, la physiologie et la reproduction d’un champignon font toujours montre de lacunes dans leurs connaissances.
Il semble de ce fait très logique d’assumer qu’une cause de la prolifération néoplasique puisse être un champignon – le micro-organisme le plus puissant et le plus organisé connu. De plus, la cause pourrait en être trouvée chez ces champignons imparfaits (que l’on nomme ainsi par manque de connaissances à propos de leurs processus biologiques) dont la prérogative essentielle est dans leur capacité fermentative. La plus grave maladie de l’humanité pourrait se cacher dans le petit groupe des champignons pathogènes. Peut-être que la cause du cancer pourrait finalement être localisée par de simples déductions qui pourraient nous mener à une solution à ce problème.
En considérant le fait que, parmi les espèces parasites de l’être humain, les Dermatophytes et Sporotrichum font montre d’une morbidité très particulière et que l’expérience nous montre que les Actinomycètes, Toluropsis et Hystoplasma entrent rarement dans le contexte de la pathologie, Candida albicans émerge clairement comme seul candidat responsable de la prolifération tumorale.
Si nous nous arrêtons pour réfléchir un moment sur les caractéristiques du Candida, nous observons de nombreuses analogies avec la maladie néoplasique.
Les plus évidentes sont :
a. un enracinement ubiquiste. Aucun organe, aucun tissu n’est épargné (sauf les muscles et le système nerveux).
b. un manque constant d’hyperpyrexie (fièvre élevée).
c. par son expansion, il induit des effets sporadiques sur les muscles et le système nerveux.
d. invasivité presqu’exclusivement du type focal.
e. débilitation progressive.
f. caractère réfractaire à tout traitement.
g. prolifération favorisée par une multiplicité de causes concomitantes indifférenciées.
h. configuration symptomatologique de base avec structure tendant à la chronicisation.
i. fréquente formation de masses parenchymateuses qui sont morphologiquement similaires à celles des masses néoplasiques.

De ce fait, il existe un potentiel pathogène extrêmement élevé chez ce mycète d’une taille de quelques microns, qui, comme il ne peut pas être retrouvé avec les outils d’investigation actuels, ne peut qu’être méconnu d’un point de vue clinique.
Il est certain que sa classification nosologique présente ne peut être satisfaisante, parce que si nous ne gardons pas à l’esprit ses configurations parasites innombrables, cette classification est à l’évidence trop simple et trop contraignante.
Nous devons donc faire l’hypothèse que le Candida, au moment où il est attaqué par le système immunitaire de son hôte ou par des traitements antimycosiques conventionnels, se défend en se transformant en éléments qui sont encore plus petits et indifférenciés, tout en restant totalement fécond, au point de presque cacher sa présence à la fois à l’organisme hôte et aux investigations diagnostiques.
Son comportement démontre aussi une “élasticité” : quand les conditions d’enracinement sont favorables, il prospère sur un épithélium (une surface vivante), mais dès que la réaction des tissus s’engage, il se transforme massivement en une forme moins productive mais qui ne peut pas être attaquée, les spores. Si des solutions de continuité subépithéliales surviennent, conjuguées à un manque de réactivité hypodermique, les spores sont capables de s’enfoncer et ensuite de plonger dans le tissu connectif sous-jacent et de se cacher de manière telle qu’elles deviennent invulnérables et que c’est irréversible. En bref, Candida se sert de son interchangeabilité structurelle qu’il utilise en fonction des difficultés qu’il rencontre dans sa niche biologique.
Dans le sol, dans l’air, dans l’eau et dans la végétation – c’est-à-dire là où il n’y pas de réaction par anticorps – le Candida est donc libre de croître et d’atteindre une forme végétative mûre. Dans les épithéliums, il prend au contraire une forme mixte qui se réduit uniquement à la composante sporifiée quand il pénètre à des niveaux plus profonds où il tend à continuer à se répandre s’il y a un manque de réactivité des tissus.

L’étape obligatoire d’une recherche en profondeur serait de comprendre si et sous quelles dimensions les spores se transforment, quel mécanisme le champignon utilise pour se cacher ou préserver sa caractéristique parasitaire, s’il adopte une position latente neutre, difficile et même impossible à détecter par le système immunologique. Malheureusement, aujourd’hui nous n’avons pas les moyens appropriés soit théoriques soit techniques, pour répondre à ces questions et à d’autres semblables, de sorte que les seules suggestions valables ne peuvent venir que de l’observation clinique et de l’expérience. Bien que ne fournissant pas des solutions immédiates, ces sources peuvent stimuler un questionnement ultérieur. En faisant l’hypothèse que le Candida albicans est l’agent responsable du développement tumoral, une thérapie ciblée prendrait en compte non seulement ses manifestations statiques et macroscopiques, mais aussi celles qui sont microscopiques spécialement dans leur pouvoir dynamique, c’est-à-dire, reproducteur.
Il est très probable que les cibles à attaquer soient les points de transition dimensionnels du champignon dans le but de réaliser une décontamination d’une telle envergure qu’elle comprenne nécessairement la totalité du spectre de son expression biologique : les dimensions parasites, végétatives, sporales et même d’autres ultradimensionnelles et à la limite virales. Si nous nous arrêtons aux manifestations les plus évidentes, nous risquons d’administrer constamment des baumes et des onguents (dans le cas de dermatomycoses ou dans le psoriasis) ou d’attaquer maladroitement (par la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie) des masses tumorales énigmatiques avec pour seul résultat de faciliter leur propagation, qui est très grande sous la forme mycéliale.

Pourquoi, pourrait-on se demander, devrions-nous présumer d’une activité différente et plus puissante pour Candida albicans, puisqu’il a été déjà extensivement décrit dans ses manifestations pathologiques ?
La réponse est qu’il n’a été étudié que dans un contexte pathogène particulier, c’est-à-dire uniquement en relation aux tissus de revêtement d’un organisme malade. En réalité, le Candida possède un pouvoir agressif qui se diversifie en fonction des tissus auxquels il s’intéresse. C’est uniquement dans un environnement connectif, et non pas dans des tissus différenciés, qu’il trouve les conditions d’une expansion illimitée.
Cela devient même plus clair si nous nous arrêtons un moment pour considérer ce qu’est la principale fonction du tissu connectif : celle de véhiculer et de fournir des substances nourricières aux cellules de l’organisme entier.
Dans ce contexte, en fait, il peut être considéré comme un environnement externe sui generis aux cellules plus différenciées telles que celles des nerfs et des muscles : c’est ici où la compétition pour la nourriture a lieu.
D’un côté, les éléments cellulaires de l’organisme essaient de vaincre toutes les formes d’invasion alors que, de l’autre, les cellules fongiques essaient d’absorber des quantités toujours croissantes de substances nourricières, car elles doivent obéir aux besoins biologiques de leur espèce qui est celle de tendre à la formation de masses et de colonies toujours plus grosses et toujours plus étendues.

Il est de ce fait possible de faire l’hypothèse d’une évolution de la candidose en combinant des facteurs variés inhérents à l’hôte et à son agresseur.
• 1er stade : épithéliums intacts, absence de facteurs débilitants. Le Candida ne peut exister que comme saprophyte.
• 2eme stade : épithéliums non intacts (en raison d’érosions ou d’abrasions), absence de facteurs débilitants, conditions transitoires inhabituelles (telles qu’acidose, dismétabolisme ou dismicrobisme). Le Candida s’étend superficiellement (mycose classique exogène et endogène). • 3eme stade : épithéliums non intacts, présence de facteurs débilitants (toxiques, radioactifs, traumatiques, neuropsychiques et autres). Le Candida pénètre profondément dans les niveaux subépithéliaux d’où, finalement, il est emporté dans l’organisme entier par le sang et la lymphe (mycose intime).
Les premier et second stades sont les plus étudiés et les mieux connus, alors que le stade 3, bien que décrit dans sa diversité morphologique est souvent considéré soit comme une forme saprophyte silencieuse soit comme un type de pathologie opportuniste avec les mêmes caractéristiques que les infections épithéliales.
Cette présupposition n’est cependant pas logiquement acceptable. En fait, présumer que le Candida pourrait avoir le même comportement que celui que l’on observe sur les épithéliums quand il réussit à pénétrer à des niveaux biologiques plus profonds est pour le moins risqué à dire, parce que cette présupposition devrait être soutenue par des concepts qui sont totalement aléatoires. Non seulement nous devrions admettre (a) a priori que l’environnement connectif n’est pas adapté au développement volumétrique du Candida au point de vue nourricier, mais encore (b) que les défenses de l’hôte ne permettent à sa structure organique, par elle même très agressive, qu’une invasion linéaire et discontinue des niveaux profonds du tissu.
Quant au point (a), il est difficile d’imaginer qu’un microorganisme si habile à s’adapter à n’importe quel substrat ne pourrait pas trouver d’éléments pour se sustenter lui-même de la substance organique humaine, et, par les mêmes données, il semble risqué de faire l’hypothèse que les défenses de l’organisme soient totalement efficaces à chaque moment de son existence.

Finalement, l’hypothèse qu’il y a tendance à un état de latence et de vulnérabilité dans le cas d’un agent pathogène comme le champignon – l’organisme le plus envahisseur et le plus agressif existant dans la nature – sent à plein nez l’irresponsabilité.
Il est de fait, urgent, sur la base des considérations ci-dessus mentionnées, de reconnaître la nature dangereuse d’un tel agent pathogène qui est capable de prendre avec facilité les configurations biologiques les plus variées, en fonction de la condition de l’organisme hôte. Le gradient de l’expansion fongique devient de plus en plus fort lorsque le tissu qui est l’hôte de l’invasion mycotique devient moins eutrophique et ainsi moins réactif.
A cette fin, il semble utile de considérer brièvement l’entité nosologique des “tumeurs bénignes”. C’est un sujet qui apparaît toujours en pathologie générale, mais qui est en fait rapidement écarté la plupart du temps et l’on passe à côté, car il ne crée pas d’habitude de problèmes ni de soucis. Il constitue un de ces zones grises sous-estimées, rarement sujettes à des considérations rationnelles fraîches. Si une tumeur bénigne, cependant, n’est pas considérée comme une tumeur véritable, il serait avantageux, pour la clarté, de la catégoriser dans un schéma nosologique approprié. Si, au contraire, on pense qu’elle appartient de plein droit à la pathologie néoplasique, alors il est nécessaire de considérer son caractère non-invasif et en conséquence d’examiner les raisons de ce fait. Il est en fait évident que dans ce deuxième scénario, la thèse basée sur la prédisposition présumée de l’organisme à l’autophagocytose, devant admettre une gradation dans son expression, s’écroule dans de telles difficultés supplémentaires qu’elle en devient extrêmement improbable.
Par contraste, dans le scénario fongique, le mystère de la raison pour laquelle il y a des tumeurs bénignes et d’autres malignes est entièrement résolu, car on ne peut pas les reconnaître comme ayant la même genèse étiologique.

La bénignité et la malignité d’un cancer dépendent en fait de la capacité de la réaction tissulaire d’un organe spécifique à s’exprimer en fin de compte dans le pouvoir d’enkyster les cellules fongiques et les empêcher de se développer en colonies plus vastes. Cela peut se produire plus facilement quand la proportion entre les cellules différenciées et le tissu connectif est en faveur des premières. Situées entre les tissus nobles et imperméables, donc, et le tissu connectif sans défense, les structures connectives différenciées (les structures glandulaires en particulier) représentent le terme médian qui est le seul quelque peu vulnérable aux attaques, en raison de sa capacité à offrir certains types de défenses. Et c’est dans ces conditions que les tumeurs bénignes se forment, c’est-à-dire là où le tissu connectif glandulaire réussit à former des barrages hypertrophiques et hyperplasiques contre les parasites.
Dans l’estomac et les poumons, au contraire, comme il n’y a pas d’unités glandulaires spécifiques, l’organe cible, pourvu d’une faible capacité de défense, est à la merci de l’envahisseur. De plus, il est bon de mentionner que plusieurs types d’invasion fongique intime ne déterminent pas l’apparition de tumeurs bénignes ou malignes, mais d’un type de tumeur bénigne particulier (des altérations dégénératives spécifiques) comme c’est le cas de certains organes ou appareils qui n’ont pas de structures glandulaires particulières, mais sont néanmoins attaqués dans leur tissu connectif, mais d’une manière limitée.
Si nous considérons, en fait, la sclérose multiple, le SLA, le psoriasis, la panartérite nodulaire, etc., le développement possible du champignon au sens tridimensionnel est en réalité limité par la configuration anatomique des tissus envahis, de sorte que seule lui est permise une expansion longitudinale.
En revenant à la précondition d’un manque de réactivité qui est nécessaire au développement néoplasique chez un individu particulier, il est permis d’affirmer que dans le corps humain chaque élément externe ou interne qui détermine une réduction du bien-être dans l’organisme, dans un organe ou un tissu, possède une potentialité oncogène. Cela n’est pas tant à cause d’une capacité intrinsèque de destruction que d’une propriété générique à favoriser l’épanouissement fongique (c’est-à-dire tumoral). Alors le réseau causal tant invoqué dans l’oncologie contemporaine, et qui fait appel à des facteurs toxiques, génétiques, immunologiques, psychologiques, géographiques, moraux, sociaux et autres, trouve une classification correcte uniquement dans la perspective d’un infection mycotique là où l’addition arithmétique et diachronique des éléments agressifs travaille en cofacteur de l’agression externe.
Comme nous avons démontré l’équation théorique tumeur = champignon, il est clair que cette clé interprétative suscite une série de questions à propos des thérapies actuelles à la fois oncologiques (couramment utilisées sans base factuelle) et antimycosiques (aujourd’hui utilisées uniquement à un niveau superficiel).

Quel est le meilleur chemin à prendre aujourd’hui, quand on fait face à un patient cancéreux, puisque le traitement oncologique conventionnel, n’étant pas étiologique, ne peut qu’à l’occasion avoir des effets positifs et la plupart du temps provoquer des dégâts ?
Dans un contexte fongique, l’efficacité de la chirurgie, par exemple, se trouve être remarquablement réduite par le caractère d’extrême diffusion et d’invasivité des agrégats mycéliaux. Le pouvoir de la chirurgie de résoudre le problème est de ce fait aléatoire et lié aux conditions pour lesquelles nous avons assez de chances d’enlever complètement la totalité de la colonie. Cela peut arriver dans des cas d’enkystement suffisant, mais nous sommes là presque au bord des tumeurs bénignes. Malheureusement, la plupart du temps, la chimiothérapie et la radiothérapie ne peuvent au contraire produire que des effets négatifs, aussi bien à la fois dans leur inefficacité spécifique, que par leur haute toxicité et leur potentiel d’endommager les tissus, ce qui favorise encore davantage l’agression mycosique.
A l’inverse, une thérapie antifongique antitumorale devrait prendre en compte l’importance du tissu connectif relativement à la complexité de la reproduction du champignon. Il serait ainsi possible d’espérer le déraciner de l’organisme humain en l’attaquant dans toutes les dimensions de son existence et dans tous les environnements nourriciers qu’il utilise.
La première étape, à accomplir, dans tous les cas, c’est de renforcer le patient cancéreux par des mesures de reconstitution générique relatives à son alimentation, l’utilisation de compléments alimentaires, par la régulation des rythmes et des fonctions vitales. Ces mesures seules sont déjà capables de renforcer d’un point de vue général les défenses de l’organisme.
Quant aux possibilités d’avoir à notre disposition ces médicaments curatifs qui n’existent malheureusement pas aujourd’hui et dans l’attente de trouver une substance antifongique qui soit très diffusible et ainsi efficace, il est utile de considérer l’extrême sensibilité des champignons au bicarbonate de sodium ( par exemple, dans la candidose orale des bébés au sein). Cela correspond bien au fait que le Candida a une capacité plus forte à se reproduire dans un environnement acide. Théoriquement, de ce fait, si des traitements qui mettent le champignon au contact direct de concentrations élevées en bicarbonate pouvaient être trouvés, nous devrions pouvoir voir une régression des masses tumorales.
Et c’est ce qui arrive pour de nombreux types de tumeurs, comme celles du côlon, du foie – et spécialement celles de l’estomac et des poumons – la première étant susceptible de régression juste en raison de sa position anatomique “externe”, la dernière en raison de la haute diffusibilité du bicarbonate de sodium dans le système bronchique et pour sa très bonne réaction aux mesures générales de reconstitution. En appliquant une approche thérapeutique similaire, il a été possible chez certains patients (environ 30 ces 15 dernières années) de réaliser une complète rémission de la symptomatologie et une normalisation des données instrumentales.
Les rapports de sept cas de patients, dont certains dont survécu plus de 10 ans suivent.
Il est important de dire clairement que ces cas sont présentés ici juste comme exemples de ce qui pourrait être une nouvelle manière de percevoir la complexité des problèmes médicaux, spécialement en oncologie. Il est clair, en fait, en raison du nombre très limité de cas, du manque de documentation démontrant une méthodologie expérimentale rigide et orthodoxe et de la longue période de temps qui s’est écoulée depuis que ces cas ont été traités, que les preuves nécessaires au soutien de cette théorie sur le cancer manquent.

Je ne vais pas indiquer dans cet article les raisons personnelles, culturelles et professionnelles qui ont été responsables de l’interruption de l’étude et des soins apportés à ces patients jusqu’à récemment (c’est-à-dire jusqu’à il y a un an ou deux quand j’ai repris le traitement des cas de cancer). Je suis cependant convaincu que le fait important que certains patients ont pu guérir et survivre pendant plusieurs années avec des thérapies qui sont différentes de celles que l’on pratique communément avec leurs méthodes mortelles, doit être divulgué. Ceci spécialement parce que ces résultats proviennent d’une nouvelle manière de penser qui, comme elle est opposée au tâtonnements dans le noir comme le font la médecine officielle et diverses médecines alternatives, a un sujet bien défini : les champignons – dans une théorie qui bien sûr doit être prouvée et validée.
On pourrait se demander pourquoi des cas plus récents ne sont pas exposés ci-dessous. C’est parce qu’il n’y a pas eu assez de temps écoulé depuis le traitement pour une démonstration au long terme du bien-être des patients et, de ce fait, ces cas ne sont pas inclus.
Il est aussi important de mettre en lumière que de nos jours, il est très difficile d’avoir un grand nombre de cas, car il n’est pas facile d’obtenir suffisamment de cas de patients cancéreux qui sont adressés par le système actuel exclusivement aux canaux de la médecine officielle, même si dans de nombreux cas ces canaux se sont révélés inefficaces ou mortels.
En gardant cela à l’esprit, je considère qu’il est utile de décrire ces cas comme il suit :
Cas 1 : Une patiente de 70 ans avec un diagnostic d’adénocarcinome de l’estomac confirmé par les tests oncologiques communément acceptés (TAK, biopsie, etc.) Deux jours avant l’opération programmée, elle accepte la suggestion d’essayer une approche mons sanglante et quitte l’hôpital. Pendant une période d’un mois, on lui administre du bicarbonate de sodium (une cuillerée à thé dans un verre d’eau) à ingérer une demi-heure avant le petit-déjeuner (c’est-à-dire l’estomac vide) dans le but de maximiser les effets.

Après environ deux mois, une normalisation de la fonction gastrique se met en place avec atténuation au début , puis perte finale de toute la symptomatologie reliée à une pathologie néoplasique (manque d’appétit, troubles de la digestion, fatigue, événements lypothimiques, etc.) Après examen endoscopique réalisé un an après le commencement de la thérapie, la rémission totale de la formation néoplasique est certifiée et la patiente refuse toute autre forme d’investigation.
La patiente est encore en vie aujourd’hui, 15 ans après le traitement. Cas 2 : Un patient âgé de 67 ans ayant une longue histoire d’ulcères gastriques reçoit le diagnostic de cancer de l’estomac et une gastrectomie est suggérée.
Le patient, qui croit que sa maladie n’est qu’une exacerbation de l’ulcère, veut trouver une alternative à la chirurgie. Il a accepté de ce fait une thérapie au bicarbonate de sodium comme dans le cas 1. La thérapie détermine en quelques mois la régression de la symptomatologie néoplasique.
Après environ 18 mois, pendant lesquels aucun check-up n’est réalisé, et la symptomatologie étant revenue, le traitement est repris comme ci-dessus. La fonctionnalité gastrique se rétablit rapidement et se maintient pendant environ 8 ans après quoi le contact avec le patient est interrompu.
Cas 3 : Un patient âgé de 58 ans avec carcinome de l’estomac reçoit ce diagnostic après examen histologique réalisé sur un échantillon endoscopique.
Le patient choisit de ne pas passer par les thérapies conventionnelles et décide d’accepter une thérapie semblable à celle des deux cas précédents. L’effet résultant est une normalisation de la symptomatologie pendant environ 3 ans, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’autres check-up.
Cas 4 : En septembre 1983, un patient de 71 ans passe par un check-up hospitalier dans une condition sérieuse d’émaciation causée par une grosse perte de poids (environ 15 kg) qui s’est produite les quelques mois précédents.

Dès que la condition néoplasique de l’estomac est diagnostiquée, et après l’organisation d’un schéma thérapeutique oncologique combiné, les parents sont informés. Les parents sont aussi informés des difficultés et du risque d’un tel traitement qui doit être administré à un patient dans un tel état de débilitation.
Sa femme décide de refuser l’approche conventionnelle et décide de ramener son mari chez elle et d’essayer la thérapie moins douloureuse du bicarbonate de soude, qui est administré à un dosage inférieur à celui pratiqué dans les cas précédents ; cela restaure l’appétit et une fonctionnalité digestive satisfaisante.
Pendant environ 8 mois, le patient a des difficultés à reprendre du poids. Après cela, l’amélioration est de plus en plus évidente, puisqu’il reprend presque ce qu’il avait perdu en poids (en 24 mois) avec une considérable amélioration de sa condition générale. Cas 5 : Un patient de 51 ans diagnostiqué à la fin de 1983 avec une carcinome bronchique au bas du lobe droit du poumon voit son diagnostic confirmé par les tests oncologiques de routine (il y a un TAK positif distinct mais un résidu bronchique négatif). La chirurgie est proposée. La famille décide de retarder l’opération et essaie le traitement au bicarbonate.
L’examen radiologique est réalisé 18 mois après le traitement. Durant ces mois, il n’y a pas d’épisodes hémoptoïques, comme ceux qui se sont produits au début de la maladie. L’examen radiologique indique encore la présence d’une masse nodulaire dans la partie inférieure du lobe droit, mais ses dimensions apparaissent plus petites et les contours de la masse sont plus réguliers.
Cas 6 : Un patient de 48 ans avec une tumeur du lobe médian du poumon a été confirmé par tous les examens oncologiques et mis sur une liste d’attente pour une opération chirurgicale au début de 1983. Incidemment, la modalité d’exécution ne semble pas avoir été complètement définie car la masse néoplasique excédait les limites.
Le patient quitte l’hôpital contre l’avis des médecins, au point que les docteurs le cherchent pendant plusieurs mois. Il se soumet alors à une thérapie au bicarbonate de sodium qui permet de rétablir les conditions de la santé.
Un examen radiologique réalisé neuf mois après révèle que la masse néoplasique a été remplacée par une fine ligne transversale à la base du lobe médian qui peut être interprétée comme un cicatrice résiduelle. Le patient est toujours vivant. Cas 7 : En 1981, un patient de 55 ans est affecté par une néoplasie rectale qui a été mise en évidence par des symptômes tels que des problèmes d’évacuation et des saignements, et instrumentalement par un examen endoscopique. Les docteurs suggèrent une résection rectale et en conséquence la construction chirurgicale d’un anus artificiel. Pour éviter cette mutilation, le patient se soumet à une thérapie locale au bicarbonate réalisée avec des énémas contenant une solution de bicarbonate fortement dosée à 8 cuillerées par litre. Trois ans après le traitement, le patient est encore vivant.

Considérations critiques

Après avoir expliqué la théorie et avoir brièvement illustré les cas, il me semble approprié d’analyser dans un esprit critique et autocritique, ce qui peut émerger de nouveau et de concret dans la pathologie néoplasique. Si nous observons de près l’approche thérapeutique proposée, il est possible de voir que, indépendamment de son efficacité réelle, elle a la valeur d’une théorie innovante. D’abord, elle met au défi les méthodologies présentes et spécialement leurs présupposés. Deuxièmement, elle offre une alternative concrète à une montagne de conjectures et de postures qui semblent faire autorité mais qui sont trop génériques et de ce fait inefficaces.
L’identification d’une seule cause des tumeurs, même avec toutes les clauses restrictives générales possibles, représente un pas en avant indispensable pour échapper à la passivité induite par un manque de résultats et qui est responsable de comportements médicaux qui sont beaucoup trop basés sur la foi et pas assez sur une réelle confiance. Étant donné, de ce fait, qu’une approche médicale non conventionnelle peut être d’un plus grand bienfait à certains patients (de quelque point de vue que ce soit) que les traitements officiels, et comme des résultats valables peuvent être démontrés, cela devrait nous pousser à accomplir d’autres recherches tout en évitant des postures paternalistes qui sont à la fois limitantes et improductives.
Nous pouvons de ce fait discuter pour avoir si oui ou non le bicarbonate de sodium est la raison réelle du rétablissement ou si, au contraire, ces rétablissements sont dus à l’interaction de nombre de conditions qui ont été créées, le résultat de facteurs neuropsychiques non identifiés ou peut-être le résultat de quelque chose de totalement inconnu. Ce qui est hors de question, cependant, est le fait qu’un certain nombre de gens, qui n’ayant pas suivi les méthodes conventionnelles, ont pu revenir à la normalité sans souffrances et sans mutilation.
Le message de cette expérience est de ce fait un appel à la recherche de ces solutions qui soient en accord avec la simple promesse hippocratique du bien être de l’homme, c’est-à-dire que nous devrions être poussés à une évaluation critique de nos thérapies oncologiques contemporaines qui, c’est indubitable, nous garantissent la souffrance.
Une chose est certaine : de nos jours, il n’est plus légitime (car nous sommes la proie de la panique et du “syndrome tumoral”) de tolérer l’abattage de patients au nom de l’obligation “remplie de compassion” à les aider et à être aidés, sans le soutien de fondations étiologiques solides.
Si, pour un moment, nous prenons un point de vue différent et essayons de regarder le monde des tumeurs avec des yeux neufs, c’est-à-dire en faisant l’hypothèse d’une genèse plus simple de la prolifération néoplasique, et même d’une genèse fongique, nous pourrions être consternés et effrayés par la main ignorante de la médecine officielle – une main armée, cependant d’un grand cynisme et profondément superficielle. On pourrait défendre l’idée que les échecs représentent l’inévitable prix à payer pour sauver les vies des gens. Mais quand la souffrance et les “morts autorisées” surpassent les rétablissements des patients (qui semblent en fait être dus au hasard ou dus à des facteurs non reliés aux thérapies réalisées) alors il n’est pas acceptable d’opérer à tout prix et sans en considérer les conséquences, car en faisant cela, nous ne sommes destinés qu’à blesser les gens.
On pourrait rétorquer que les rétablissements obtenus en utilisant les protocoles oncologiques présents ne sont pas si rares et que, dans certains types de tumeurs, les rétablissements représentent un fort pourcentage. Il est facile de voir, cependant, que ces résultats ne sont que le résultat d’une propagande soutenue par une argumentation clandestine qui jette une lumière fausse sur le sujet des entités nos logiques tumorales.
Quand nous regroupons à la fois les tumeurs malignes qui sont occasionnellement ou jamais guéries (telles que celles du poumons ou de l’estomac), les tumeurs qui sont à la lisière de la bénignité ( comme la majorité des tumeurs prostatiques ou thyroidaires, etc.) et qu’on les ajoute à celles qui ont un résultat positif autonome malgré la chimiothérapie (c’est-à-dire la leucémie infantile), tout cela apparaît retors et trompeur et n’a pour seul but que de forger un consensus qui autrement serait impossible à atteindre si l’on adoptait un comportement intellectuellement éthique.
Si, par exemple, sur un certain jombre d’espèces de tumeurs, une seulement est susceptible de régression, il n’est pas légitime de créer un diagramme nosologique relatant l’incidence globale des thérapeutiques appliquées sans se soucier du nombre total des néoplasmes. En fait, il serait plus approprié de relater l’inutilité de faire cela, et même le mal que cela cause de le faire et de laisser le champ ouvert à des hypothèses alternatives dans la mesure où la démonstration d’un comportement positif de l’hétéroplasme est concerné.
Si par exemple, nous revenons un moment à la leucémie infantile, les résultats positifs fréquents peuvent être corrélés à des éléments qui sont étrangers aux thérapies administrées. Par exemple, ils peuvent être corrélés à ces thérapies de soutien communes qui sont considérées comme particulièrement efficaces sur les jeunes organismes. Ils peuvent être corrélés à la capacité du tissu connectif d’acquérir à un stade particulier de la croissance et du développement, cette maturité qui est nécessaire au renforcement d’une activité immunologique qui est à un certain moment de la vie, intrinsèquement insuffisante.
Il est en fait fréquent en médecine que certaines maladies disparaissent spontanément, sans raison apparente, mais en corrélation avec certaines transitions de la maturation organique.
Quant au problème oncologique-mycologique, il est connu que le psoriasis et certaines mycoses chroniques et récurrentes de l’enfance qui rejettent tous les traitements, disparaissent soudain complètement sans laisser de trace, à un certain stade de développement du corps. D’après les exemples notés, que l’on pourrait inutilement multiplier à l’infini, il est évident que le panorama de la maladie tumorale est extrêmement varié et complexe. Il en découle que prendre des postures exclusives, qu’elles soient conventionnelles ou non conventionnelles, ne peut qu’indiquer un manque de vision. Cela est spécialement vrai du fait que le terrain que nous explorons est largement inconnu et que par conséquent il ne peut être cartographié d’une manière uniforme ou standardisée. Dès que nous considérons un environnement occupé par des éléments ultramicroscopiques invisibles et dès que la structure de la connaissance doit inévitablement reposer sur la construction d’une multiplicité d’entités théoriques, il y a le risque de glisser d’une perception qui reflète la réalité à une autre qui est simplement fictionnelle. L’acceptation de telles constructions fictionnelles peut devenir une réalité pernicieuse.
Le fait que la médecine moderne non seulement ne peut pas offrir de critères d’interprétation suffisants mais qu’elle utilise même des méthodologies dangereuses qui sont aussi destructrices et sans signification, même si elles sont entreprises de bonne foin est une chose qui devrait nous pousser tous à la recherche d’alternatives humaines et logiques. En même temps, il est nécessaire de considérer soigneusement, avec un esprit ouvert et logique, toute théorie ou point de vue qui ose avancer dans la bataille contre ce joug monstrueux et inhumain qu’est la tumeur.
A cette fin, il faut reconnaître tous ceux qui sont conscients de la destructivité des méthodes thérapeutiques conventionnelles et qui essaient constamment de trouver des solutions alternatives.
Des personnes comme Di Bella, Govallo et d’autres, quoique coupables d’utiliser les mêmes principes fâcheux de la médecine officielle ( ce qui démontre un état d’esprit trop conformiste) utilisent vraiment le bon sens en essayant de soulager les souffrances des patients cancéreux par l’usage de méthodologies non douloureuses et dans certains cas, ils sont capables de réaliser des rémissions; même en étant dans le noir à propos des causes réelles du cancer.
Dans une perspective alternative donc, il serait nécessaire de concevoir une nouvelle approche de l’expérimentation dans le domaine oncologique, en mettant en place une recherche épidémiologique, étiologique, pathogénique, clinique et thérapeutique correspondant à une microbiologie et une mycologie renouvelées, ce qui conduirait probablement à la conclusion déjà illustrée, qui est que le cancer est un champignon : Candida albicans.
La possible découverte que non seulement les tumeurs mais aussi la majorité des maladies dégénératives pourraient être réconciliées par la causalité mycotique représenterait un saut quantique qualitatif qui, en révolutionnant la pensée médicale, pourrait grandement améliorer l’espérance de vie et sa qualité. Une telle réconciliation pourrait inclure un plus vaste spectre de parasites fongiques (par exemple, dans les maladies des tissus connectifs, la sclérose multiple, le psoriasis, certaines formes d’épilepsie, le diabète de type 2, etc.)
Pour conclure, si le monde des champignons (les plus complexes et les plus agressifs des micro-organismes) a été jusqu’à maintenant trop souvent omis et laissé sans observation, l’espoir de ce travail est que nous devenions rapidement conscients des dangers que représentent ces micro-organismes de sorte que des ressources médicales puissent être affectés à explorer non pas des allées aveugles mais les ennemis réels de l’organisme humain : les agents infectieux externes.
Notes bibiographiques
Feyerabend P.K., “Contre la méthode”, édition italienne, Milano 1994, page 26
Verona O., “Il vasto mondo dei funghi”, Bologna 1985, page 1, page2, page 5 Rambelli A., “Fondamenti di micologia”, Bologna 1981, page 35, page 28, page 29, page 31, page 266, page 273

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